Un Anthony Mann faiblard. Sans originalité aucune. Et une désagréable impression d'avoir vu le film 15 fois.
Le coup de la femme manipulatrice, c'est assez gonflant d'ordinaire, alors quand l'actrice est nase, c'est franchement lourdingue.
La présence d'Eric von Stroheim est plus folklorique qu'autre chose. J'ai quand même bien tripé sur sa coupe de cheveux, à la Montherlant. Quasiment tout rasé, sauf le haut du crâne. Diantre que c'est laid. Grandes scènes de coiffeur d'ailleurs.
Mais le film atteint le purgatoire grâce Dan Durya, un des plus beau fils de pute et gueule de connard d'Hollywood. Si ce n'est le plus beau.
Là, il est presque touchant en mari alcoolique et multicocufié.