À la suite de la mort subite d’un magnat de la presse, une entreprise médiatique se voit plonger dans une crise administrative. Le fils héritier, peu familier avec le milieu, met en compétition trois de ses chefs de département pour l’obtention du poste de directeur. Le gagnant sera celui qui réussira à élucider l’assassinat d’une femme pour lequel le paternel, avant de rendre l’âme, avait reproché à ses rédacteurs en chef d’avoir manqué la primeur. C’est le botté d’envoi d’une chasse au trésor à travers laquelle se commet les bassesses motivées par l’ambition, le désir et la lâcheté. Parallèlement à la quête policière et aux tractations, le réalisateur fait des incursions dans le drame psychologique en nous présentant le passé trouble du psychopathe. Mais voilà c’est que l’amalgame pour faire tenir le tout n’agit pas. L’invraisemblance est omniprésente. Rattacher l’accession à un poste de direction à l’élucidation d’un féminicide tient difficilement la route, en tout cas tel que cela nous est présenté. La distribution ne permet pas aux relations malintentionnées d’atteindre leur plein potentiel. Que dire des séquences impliquant le psychopathe. Elles sont d’un ridicule tellement l’acteur est mauvais. Ce film est l’un des derniers de Fritz Lang. Était-il rendu au bout de son enthousiasme et de son inspiration? Ce film m’est apparût bâclé sur bien des aspects spécialement la finale entre les tourtereaux qui se retrouvent dans la chambre d’hôtel pour la nuit de noce. On utilise la mariée pour nous dévoiler des bribes du dénouement que le scénario n’a pas réussi à livrer.