9
Under the Bridge
Collection "Tentations par mes éclaireurs" : JimBo Lebowski Rio de Janeiro, années 1960 : La pauvreté, le trafic de drogue, la violence, les guerres urbaines règnent dans une des banlieues appelée...
le 21 sept. 2014
79 j'aime
10
Meninos da praia
Film fleuve sur l'univers impitoyable des favelas brésiliennes, Cidade de Deùs est une expérience immersive unique.
Filmé à la Scorsese, le réalisateur Fernando Meirelles réussit une véritable prouesse tant technique, la réalisation est impeccable, que visuelle. Le genre de film rare qui devient instantanément une sorte de mètre-étalon.
Une plongée quasi-documentaire qui montre sans concession, un univers où l'innocence est livrée à l'implacable, où chaque petit moment délicat où l'émotion pointe le bout de son nez est contrebalancée par l'ultra-violence.
La cité de Dieu c'est la fin de l'innocence, c'est l'écueil d'une mort annoncée.
Rythmé, agressif et d'un grand réalisme, sans concession, mais aussi tendre dans ses quelques instants où la caméra se pose, ce film prend une dimension rare, de celle qui fait les grands premiers films. Meirelles réussit un pari incroyable toujours inégalé dans son genre qui éclate à peu près tout ce qui a été fait dans le genre hors Scorsese.
8
Écrit par
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Les meilleurs films de gangsters et Les meilleurs films de 2002
Créée
le 16 janv. 2016
Critique lue 241 fois
1 j'aime
2 commentaires
D'autres avis sur La Cité de Dieu
9
La claque
« Je pensais qu'une photo changerait ma vie, mais dans la cité de dieu, si tu t'en vas, t'es mort. Et si tu restes, t'es mort aussi, et c'est comme ça depuis que je suis petit. » La Cité de...
Par
le 13 déc. 2017
19 j'aime
1
8
Critique de La Cité de Dieu par limma
Ceux qui auront vu Troupes d'élite de José Padilha se trouveront en terrain connu, avec une violence frontale et une mise en scène nerveuse, mettant en valeur ici, par les décors faussement lumineux,...
Par
le 11 sept. 2019
15 j'aime
3
Du même critique
8
L'ange et la mort
Dans La Chienne, second film parlant de Jean Renoir, c’est surtout quand les voix se taisent et que l’image reprend naturellement ses droits que le lyrisme dramatique s’impose pour offrir de grands...
le 31 janv. 2023
20 j'aime
2
5
Un Eastwood en mode lacrymal pas franchement follichon
Il y a des films dont la seconde vision peut totalement remettre en cause la vision première que l'on s'en était faite. The Million Dollar Baby en fait partie. Et j'avoue avoir été extrêmement déçu...
le 12 juil. 2022
19 j'aime
5
8
Meurtre oblige
Première incursion de Clouzot dans un genre auquel il donna ses plus belles lettres de noblesse, en l’occurrence le thriller à la Hitchcock. Pour se faire il adopte un style emprunt à la Screwball...
le 21 avr. 2020
18 j'aime
8
