La Cité de la violence par Mickaël Barbato
Des courses de bagnoles comme s'il en pleuvait, des zooms à tout bout de champ, du rosage de blondasse en bonne et due forme : pas de doute, on est bien devant un polar italien des 70's.
Seulement voilà, le film est beaucoup trop long. Les fameuses scènes de bagnole durent une plombe, et sont assez ridicules de déjà-vu (même si on n'atteint pas le niveau du boss Lenzi), Jill Ireland est tout bonnement insupportable (la VF n'aide pas, il faut bien l'avouer) et le scénario est somme toute assez banal au final.
Sauvé par quelques situation bien vues, comme le coup du dealer de cocaïne aveugle, auprès duquel on vient prendre sa dose en le faisant traverser, la tronche de Bronson et le discours de Sollima (réal ouvertement bien bien gauchiste).
A noter que le The Killer de Woo semble s'en être un peu inspiré. Le fusil à lunette, le bad guy qui commande la mort de son propre oncle, le hors-bord...