Les années septante, une décennie difficile: les guérillas urbaines déchirent les mégapoles américains, et la justice est impuissante.
C'est sur... c'est une décennie pour les durs, les vrais, avant Schwarzy et Stallone, c'est l'époque où le port de la moustache et les poils sur le torses sont obligatoires si on veut pouvoir rouler des mécaniques dans un bar de motards. C'était pas les salles de sports, les séances de culturismes sur de la pop musique et les cassettes d'aérobic de Jane Fonda, non monsieur!

C'est l'époque des premiers héros reaganiens, la première espèce, brutale, qui grogne au lieu de s'exprimer. Bien sur, toute la salle se lève à ce moment précis pour clamer haut et fort "Chuck Norris! Chuck Norris!" Et oui il y a Chuck, père spirituel de Jean Claude Van Varemberg et autres japano-américains avec un catogan. Mais il y a aussi et surtout Charles Bronson.

Si les anales sombres et douteuses du net ne l'ont pas érigée en Dieu vivant à l'instar de Chuck Norris, force est de constater que Bronson n'en n'est pas loin. "La cité de la violence" nous le prouve, Charlie, Tueur à gage ,de renom il va sans dire, est craint par tout son entourage, mais apparemment pas assez vu que quelqu'un va essayer de s'en débarrasser... Erreur monumentale comme dirait Jack Slater.

Un des trois grands Sergio du spaghetti-western, notamment avec le magnifique "Le dernier face à face", Sergio Solima réalise un film à l'esthétique très proche du western italien, mais très "seventies". Charles Bronson en ex-tueur désabusé y est parfait, de fait il vaut mieux ne pas le faire chier. L'ambiance du film baigne d'ailleurs dans un suspense insoutenable, pas quant à l'issue de notre moustachu, mais bien pour celle de ses ennemis, sérieusement, on préférait ne pas être en conflit avec Charles Bronson... bien fait pour leur gueule!
Mothey
7
Écrit par

Créée

le 27 août 2010

Critique lue 600 fois

2 j'aime

Mothey

Écrit par

Critique lue 600 fois

2

D'autres avis sur La Cité de la violence

La Cité de la violence
Fatpooper
8

La femme et les hommes

Un film qui commence avec une nana dévêtue ne peut que devenir un classique au fil du temps. Et ce n'est pas la présence de Bronson qui va contredire ce fait. "La cité de la violence" m'a surpris. A...

le 4 juil. 2013

10 j'aime

6

La Cité de la violence
oso
7

Killing me hardly

Mis en image par Sergio Sollima et son sens du cadre affûté, bercé par les jolies compositions d'Ennio Morricone, la cité de la violence ne manque pas d'arguments pour nous acquérir à sa cause. Celle...

Par

le 2 juil. 2014

8 j'aime

4

La Cité de la violence
Play-It-Again-Seb
4

Litanie pour un tueur à gages

Je suis toujours chagriné quand un film ne répond pas à mes attentes. Surtout quand j’ai lu pas mal de critiques favorables avant de me décider à le regarder. Je suis d’autant plus embêté que je...

le 1 juin 2022

6 j'aime

9

Du même critique

Goodbye Mister Christie
Mothey
8

Critique de Goodbye Mister Christie par Mothey

Phil Mulloy, c'est à peu près le degré zéro de l'animation. Plus encore dans la série des "Christies" que dans ses autres métrages d'ailleurs. Des silhouettes de profil qui ne font qu'ouvrir et...

le 14 mars 2011

10 j'aime

4

Soleil vert
Mothey
9

Critique de Soleil vert par Mothey

Soylent green est un film culte. Et en dehors de toutes critiques écologiques (qui soit dit en passant restes d'actualités, mais bon étant donné que c'est un argument de vente maintenant... ceci...

le 14 août 2010

10 j'aime

Life on Mars
Mothey
8

Planet earth is blue and there's nothing i can do...

Passez un pilote plutôt fade, la série s'avère assez efficace. Au travers d'un fil rouge assez discret et au final peu important qui construit une cohérence entre les épisodes et une intrigue...

le 26 oct. 2010

9 j'aime

2