S'il y a bien une chose que je déteste dans le cinéma, c'est le pathos et la mièvrerie. Avec La Cité des Anges, on peut dire que j'ai été doublement servi!
Nicolas Cage incarne un ange, invisible aux yeux des êtres humains, qui s'occupe d'accompagner les mourants vers leur destination finale, à savoir le paradis (ou un truc dans le genre). Un beau jour, alors qu'il se prépare à accompagner un mourant sur sa table d'opération, il tombe amoureux de Meg Ryan, docteure qui avait la lourde tâche d'opérer le défunt. Et là, l'ange va se mettre à stalker la doc, apparaissant tel un fantôme et prononçant des paroles qui feraient flipper n'importe quelle personne dans la vraie vie. Mais Meg Ryan n'ayant pas de bombe lacrymo sur elle, se contente d'écouter et de tomber elle-même sous le charme de l'ange. Et puis, elle est aussi un peu débile, parce que le mec va jusqu'à violer son intimité en s'immisçant chez elle pour déposer un livre, et malgré cela, elle ne semble pas y prêter beaucoup attention.
La Cité des Anges, c'est le genre de film à voir avec un second degré, tant les séquences peuvent paraitre clichées. Il y a tout de même quelques bons éléments, comme la surprenante fin, quelques jolis plans avec un ciel coloré, ou bien la ville de Los Angeles qui est vraiment bien filmée. Il y a également quelques bonnes idées qui ponctuent le récit (les anges qui lisent dans les pensées et qui s'instruisent ainsi dans les bibliothèques). Mais ça m'a globalement saoulé, trop de pathos et de premier degré qui en font un film à l'américaine, plein de bons sentiments mais au final très creux.