Une œuvre avec laquelle on prend toujours autant de plaisir à voir et à revoir.

La Classe Américaine (1993) est devenu un mythe avec les années. Peu connu du grand public, pour cause, il n'est jamais sorti au cinéma et à ce jour, aucune édition dvd n'est commercialisée (seulement disponible en libre partage sur internet), pourtant, il mériterait son quart d'heure de gloire (et donc, un peu plus de considération).
Le principe du film est très simple, les réalisateurs Michel Hazanavicius & Dominique Mezerette ont utilisés près de 75minutes d'extraits de films appartenant à Warner Bros (c'est une initiative du studio à l'occasion de leurs 70 ans). Tous les extraits sont montés et doublés à la manière du tandem, on découvre alors un nombre incalculable de films, mis bout à bout (avec énormément de clins d'œil que seuls les cinéphiles avertis seront à même de reconnaître), sans jamais obtenir un seul temps mort, on passe de John Wayne à Paul Newman, en passant par Dustin Hoffman & Robert Redford, de James Stewart à Robert Mitchum, Charles Bronson, Henry Fonda, Burt Lancaster, Frank Sinatra, Elvis Presley ou encore Jan-Michael Vincent. Une distribution digne des plus grands films Hollywoodien, sauf qu'ici, le scénario part en vrille, souvent hors sujet ou complètement décalé. Volontairement grossier ou outrancier, le film réserve son lot de répliques cultes et où les fous rires sont nombreux. A noter aussi l'apparition d'Orson Welles puisque l'intrigue principale du film est calquée sur le scénario de Citizen Kane (1940). Les scénaristes l'on d'ailleurs affublé de l'une des pires répliques du film : "J'aime pas trop les voleurs et les fils de putes ". On vous aura prévenu, ici, ils ne font pas dans la dentelle, mais cela reste tout de même dans la limite du respectable. Une œuvre avec laquelle on prend toujours autant de plaisir à voir et à revoir. Pour la petite anecdote, le film n'existait qu'en qualité VHS, mais depuis 2010, une version restaurée à 99% a vue le jour, offrant ainsi une qualité DVD qui mérite le coup d'œil !

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le 6 août 2011

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RENGER

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