Sans aucun doute le moins réussi de la saga. La Coccinelle à Mexico oublie une fois de plus les courses automobiles pour voir Choupette (rebaptisée Ocho au cours de l'aventure) se lier d'amitié avec une petite canaille mexicaine et échapper cette fois-ci à un trio de méchants pilleurs de trésors. Tirant sur la corde pour plaire à un public de plus en plus jeune, les studios Disney ne se renouvèlent pas vraiment avec cette comédie d'aventures plus burlesque que jamais qui, malgré sa bonne dose d'humour et ses incroyables péripéties, n'arrive clairement pas à faire suivre la saga correctement.
Dean Jones ne revenant définitivement plus dans la saga, il laisse sa place à des acteurs moins connus et beaucoup moins talentueux, à savoir l'inconnu qui restera inconnu Stephen W. Burns, l'atypique Charles Martin Smith bien loin de sa future excellente prestation dans Les Incorruptibles, Elyssa Davalos, mère d'Alyssa, qui avait déjà travaillé avec le réalisateur sur Le Retour du Gang des Chaussons aux Pommes) ainsi que la truculente Cloris Leachman et le lourdingue Harvey Korman. La palme revient cependant au jeune Joaquin Garay, énervant du début à la fin pour son jeu très mal dirigé.
Le réalisateur Vincent McEveety rempile, lui, et continue d'officier derrière la caméra avec moins de panache et moins d'inspiration, trait d'un scénario ici très mince où les rebondissements se font constamment attendre. Plus axé sur l'humour potache, ce quatrième épisode nous entraîne donc de Mexico à Rio de Janeiro. Ainsi, La Coccinnelle à Mexico reste un spectacle tout à fait divertissant qui enchaîne les cocasseries les plus kitchs (Choupette qui s'improvise matador ou se voit intégralement camouflée sous un amas de bananes). On est toutefois fois loin du premier film qui était une totale réussite pleine d'originalité, d'action et de poésie. Dommage donc que cette saga soit autant en dents de scie.