La Comtesse noire par Etheroman
Avec La Comtesse Noire, on entre de plein pied dans un cinéma presque purement érotique. Les scènes nues se succèdent et on peine à trouver des moments consacrés à faire avancer l'histoire. Celle-ci est plutôt originale. On y suit le parcours sanglant d'Irina de Karlstein, vampire sexuelle se nourrissant des hormones de ses victimes dans une étreinte fatale.
Malheureusement, plutôt que d'utiliser l'érotisme pour ajouter au malaise et parfaire son ambiance, c'est l'horreur, prétexte, qui sert de support à une succession de scènes érotiques. On se surprend souvent à attendre une scène habillées qui fera avancer l'histoire. Il existe une version bardée d'inserts pornos que je ne regrette, du coup, pas du tout.
Nous jetterons un voile pudique sur la photo, la musique, le cadre et toutes ces choses inutiles.
En revanche, celui qui sait passer outre la place trop grande faite aux scènes érotiques trouvera quelques pépites. Lina Romay nous prend par la main (et par la queue...) et nous emmène dans son monde obscur et sensuel. On regarde le film avec un certain plaisir et on rit parfois de certaines nanardises bien ridicules.
Certainement un film à réserver aux amateurs de Jess, uniquement aux amateurs.