Troisième volet d'un pessimisme encore plus profond que les deux premiers. Il s'agit d'un film de guerre cette fois-ci, avec l'errance de Kaji et les horreurs d'un pays dévasté par la famine et les combats. Toutes les abominations liées à la guerre sont présentes dans ce récit, et permettent de développer une philosophie misanthropique réellement intense. Les images font très voyage dans les ténèbres, les ruines, les champs et forêts qui ressemblent aux enfers, le noir et blanc ressort bien puis Kobayashi n'hésite pas à basculer ses cadres pour accentuer la démesure et la monstruosité des situations.