Miroir déformant
Lorsqu'on jette un coup d’œil à la filmographie de Stephen Hopkins, on remarque tout de suite que le long métrage dénote pas mal avec les autres, au point de faire presque figure d'attrape-prix...
Par
le 30 juil. 2016
13 j'aime
Le titre de la version française du film est à l’instar d’une grande majorité des biopic : d’un classicisme absolu. Son titre anglophone détonnait davantage et témoignait bien du double propos du film : Race. Si le film de Stephen Hopkins est relativement classique et ne propose pas une mise en scène et une narration des plus originales, il réussit à tirer son épingle du jeu grâce à son sujet et la capacité de réunir la dimension sportive à son contexte politique. À l’aube des Jeux Olympiques de Berlin en 1936, le comité olympique se divise pour savoir s’il doit boycotter ces Jeux organisés par le gouvernement nazi du chancelier Hitler… ou non. On assiste notamment aux négociations tendues entre Avery Brundage (Jeremy Irons), du comité olympique américain, avec Joseph Goebbels (Barnaby Metschurat).
Dans le même temps, Jesse Owens (Stephan James), jeune champion sur 100 mètres, 200 mètres et saut en longueur, monte en puissance et travaille dur avec son entraîneur Larry Sneider (Jason Sudeikis) pour participer à ses premiers Jeux Olympiques. Lui non plus n’est pas épargné par la dimension politique que peut prendre sa participation : la communauté noire américaine lui conseille le boycott…
La Couleur de la Victoire retrace de belle manière cet exploit individuel de Jesse Owens à la symbolique politique forte et se permet quelques moments véritablement spectaculaires, comme ce plan séquence particulièrement savoureux du sportif qui rentre dans l’arène. Les amoureux du sport apprécieront.
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Créée
le 23 août 2016
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