La plus belle victoire

La plus belle victoire
1933, Ohio: Jesse Owens est remarqué par son exceptionnelle vitesse de course et poussé à prendre part a l'aventure olympique de 1936 a Berlin. Sauf que le nazisme est arrivé au pouvoir et que la population américaine est hostile a une participation aux jeux et que, étant noir, Jesse est très mal perçu par certains de ses camarades d'entraînement. C'est sans compter sur un entraîneur déterminé a un rachat.
N'ayant pu le voir a sa sortie, ce rattrapage DVD fit du bien. La première moitié n'a rien d'exceptionnel ou d'inattendu et l'on pourrait craindre un traitement plutôt basique.
Sauf que des que Owens pénètre dans le stade olympique de Berlin (plan grandiose), le film prend une toute autre dimension historique cette fois-ci. L'on découvre que les jeux servaient à une véritable propagande (épisode de la documentaliste édifiant) et que pas tous les allemands y étaient favorables (illustration avec le concours de la longueur et cet exemple de fair-play dans la pure tradition olympique) et que malgré son statut de héros d'une nation, la couleur de peau de Owens ne lui offrait pas les mêmes droits que ses compatriotes blancs (édifiante ultime séquence).
Oui le nazisme fut horrible. Mais Hopkins démontre que la ségrégation est égale niveau dommage collatéral. Avec un casting remarquable, palme a Sudeikis et Irons.
A recommander vivement...