Cadre bancaire austère quoique gaffeur, Pierre est sur le point d'être quitté par sa petite amie Janet qui lui reproche leur morne liaison. L'aventure échevelée qui suit devrait à cet égard combler la jeune femme.
On reconnait une comédie de Claude Zidi à la profusion de gags mais surtout à leur médiocrité rudimentaire et à leur invraisemblance. D'une certaine façon, ces situations comiques grossières tiennent lieu de scénario et s'y substituent en l'absence d'une histoire rigoureusement écrite. Ce n'est pas le sujet qui détermine les gags mais l'inverse, notamment dans la première partie du film, dans la banque de Pierre, où Pierre Richard se livre à une série de pitreries inconcevables. L'intrigue, très superficielle, ne permet guère à l'acteur de briller dans son registre burlesque. On le préfère notamment dans les films de Francis Veber ou sous sa propre direction.
Mêlés dans leur aventure à une troupe de travestis (argument comique ringard et facile), suivis par un policier pas très doué (Michel Aumont, dans un rôle bien pauvre), Pierre Richard et Jane Birkin forment un couple sympathique. Leur association, après celle de "La moutarde me monte au nez", l'année précédente, est la bonne idée du film mais se heurte au comique pesant de Zidi.