Septième Art et demi


Comment, un 2 ? Un reboot, plutôt. Après le premier opus qui castait Schwarzenegger, celui-ci reprend le titre pour assumer de reprendre aussi la même trame. Car oui, l'histoire est la même, modernisée et avec un autre comédien américain emblématique, quoique dans une autre catégorie : Larry the Cable Guy. L'individu en question joue un personnage qui joue un personnage, un peu comme Charlie Chaplin pouvait faire jouer des rôles à Charlot.


Alors oui, le contexte et le nom de scène de cet acteur jouent largement en défaveur du film. Mais une fois qu'il est admis que le titre est un simple avertissement honnête sur la nature de l'œuvre, qui nous est lancé pour nous éviter de crier au plagiat, elle se révèle un bon divertissement, drôle et pas potache.


Ne cherchez pas la grandeur pour autant : les acteurs sont médians, l'atmosphère sans créativité. Mais il n'y a qu'un regret qui soit vraiment résilient à la qualité du "fun" : le duo de Larry et Kennedi Clements (dans le rôle de sa fille) est magique et aurait mérité plus de développement. On sacrifie la candeur de la jeune actrice à ses sourires (son énergie est telle qu'on croit parfois voir les autres acteurs sortir de leur rôle sous le coup de l'étonnement) et à une comédie simpliste qui passe à côté de plein de choses. Pourtant on s'y prend de tendresse.

EowynCwper
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le 22 déc. 2017

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Eowyn Cwper

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