Ça y est, tu es étudiant et tu cherches un long-métrage gentillet à matter après les cours magistraux pour procrastiner avec tes nouveaux copains. Ok, va pour La Crème de la crème. Pour les autres, ceux qui ont dépassé le stade de la première année de fac, ça se complique un peu. Pourtant, les conditions pour apprécier le film n'étaient pas dégueulasses : une avant-première, en présence de tous les acteurs et du réalisateur accueillis par des spectateurs échauffés. Je vous laisse imaginer l'ambiance sonore d'une salle de cinéma remplie de cinéphiles - ou de types qui avaient gratté des invit' - émoustillés par Kim Chaperon, sa team et la primeur de voir un film avant tout le monde. Un bouillonnement collectif qui m'a émue pendant que ce qui se passait à l'écran me laissait dubitative. Même la musique, de l'électro déterré des années fluokids, ne m'a pas particulièrement - pour ne pas dire du tout - emballée. Il est passé où, le type qui faisait des films aussi transcendantaux que Sheitan ? Oh et puis allez, un petit student-movie de temps en temps, ça passe crème.