Vitesse et précipitation
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"La dame de onze heures" est une intrigue mystérieuse, et plus encore rocambolesque, un récit plein de mouvement où la multiplication des rebondissements et la complaisance des indices qui s'offrent à Stanislas Oscar Seminario, dit SOS, relèvent directement de la bande dessinée. L'originalité du film tient là, dans cette volonté de compliquer jusqu'à la confusion, une enquête déjà plus ou moins plausible.
On peut relever, dans la démarche de Jean Devaivre, l'analogie de sa mise en scène avec celles des séries noires américaines. Le caractère artificiel des investigations de SOS, le rythme effréné imprimé par le montage rappellent les aventures tortueuses du détective Philip Marlowe, à ceci près qu'à l'atmosphère noire du polar américain se substitue dans le film de Devaivre, un ton ludique.
Paul Meurisse, jeune mais déjà élégant et altier (dans un style qui n'est pas encore parodique, ou pas tout à fait), fait un excellent enquêteur. Néanmoins, cette aventure policière, très peuplée de seconds rôles, est parfois pénible à suivre tant elle est bavarde et agitée.
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Créée
le 19 oct. 2024
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