Veuve inconsolable, Victoria s'attache les services d'un rude gaillard des Highlands affecté au transport (récréatif... puis sentimental) de sa royale personne.
La bouche écossaise
Obstiné et frontal, John Brown dit vraiment les choses ; à tout le monde, y compris à la reine, séduite.
Dans l'entourage proche (famille servile comme valetaille intrigante) et moins proche (politiques non moins intrigants), on ronge son frein.
Ne faudrait-il pas se débarrasser de cette grande gueule en jupette ?!
Aucune idée de la véracité de ce film...
C'est admirablement bien joué, délicat, élégant --- et pas parce que la caméra se promène sous les dorures de la couronne.
Une scène (un moment, en fait) m'empêche de mettre 9/10
Brown fait défiler chaque employé pour s'assurer que toutes les portes de la demeure sont sécurisées et que VR (Victoria Regina) ne craint rien. Il est au taquet. Or quand il s'assoit à la table commune (des employés de seconde zone), il est subitement ivre, est moqué, quitte la salle avec son frère ( un Gerard Butler sous-musclé dont l'imitation de l'accent écossais est dérangeante ). On ne saisit par ailleurs pas bien quel mal affecte Brown (hormis l'amour)...
Sinon... La Dame de Windsor est un film remarquable de sensibilité, de beauté et de finesse.
Un régal.