Veuve inconsolable, Victoria s'attache les services d'un rude gaillard des Highlands affecté au transport (récréatif... puis sentimental) de sa royale personne.



La bouche écossaise



Obstiné et frontal, John Brown dit vraiment les choses ; à tout le monde, y compris à la reine, séduite.


Dans l'entourage proche (famille servile comme valetaille intrigante) et moins proche (politiques non moins intrigants), on ronge son frein.


Ne faudrait-il pas se débarrasser de cette grande gueule en jupette ?!


Aucune idée de la véracité de ce film...


C'est admirablement bien joué, délicat, élégant --- et pas parce que la caméra se promène sous les dorures de la couronne.


Une scène (un moment, en fait) m'empêche de mettre 9/10


Brown fait défiler chaque employé pour s'assurer que toutes les portes de la demeure sont sécurisées et que VR (Victoria Regina) ne craint rien. Il est au taquet. Or quand il s'assoit à la table commune (des employés de seconde zone), il est subitement ivre, est moqué, quitte la salle avec son frère ( un Gerard Butler sous-musclé dont l'imitation de l'accent écossais est dérangeante ). On ne saisit par ailleurs pas bien quel mal affecte Brown (hormis l'amour)...


Sinon... La Dame de Windsor est un film remarquable de sensibilité, de beauté et de finesse.


Un régal.

Arnaud-Fioutieur
8

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.

Créée

le 27 août 2021

Critique lue 78 fois

3 j'aime

Critique lue 78 fois

3

D'autres avis sur La Dame de Windsor

La Dame de Windsor
YgorParizel
7

Critique de La Dame de Windsor par Ygor Parizel

Une oeuvre qui a de la classe. La reconstitution de cette époque victorienne est impeccable et détaillée. Les deux interprètes principaux Judi Dench et Billy Connolly parfaits pour ce type de...

le 15 juil. 2013

1 j'aime

Du même critique

6 Underground
Arnaud-Fioutieur
2

Underground ... et bien profond

Après être parvenu à tenir pendant les vingt premières minutes d'une course poursuite à Florence --- allégorie involontaire de la laideur* investissant (et saccageant) la beauté ---, je me suis dit...

le 17 déc. 2019

32 j'aime

1

Candyman
Arnaud-Fioutieur
4

L'abeille et la bête

La pauvre Nia DaCosta a encore et toujours les abeilles... Que sa colère soit sincère ou pas, elle en oublie (presque) le cinéma, ici, à force de chevaucher la Propagande, de faire de la retape pour...

le 18 sept. 2021

29 j'aime

28

La Haine
Arnaud-Fioutieur
5

La journée de la ZUP

24 heures du quotidien de trois jeunes de banlieue, sous forme implicite de compte à rebours... Entre les personnes qui honnissent Kassovitz (et sont incapables de jauger La Haine autrement qu'à...

le 24 mars 2020

28 j'aime

24