Après être parvenu à tenir pendant les vingt premières minutes d'une course poursuite à Florence --- allégorie involontaire de la laideur* investissant (et saccageant) la beauté ---, je me suis dit que le plus dur était passé
(lassitude face à l'outrance et aux répliques hystériques supposément cool et drôles), le douloureux clou étant peut-être cette scène au son d'un Carmina Burana version techno...
Mais non...
Ça continue pendant +100 minutes !!
Cascades en pagaille, tronches qui explosent bien cliniquement, dialogues ahuris et décalés...
Avec, en plus de cette infâme bouillie --- recette : faire coûte que coûte primer la quantité sur la qualité ---, le jeu a minima des désespérants Ryan Reynolds et Mélanie Laurent ainsi que des discours affligeants sur la démocratie, la camaraderie, la famille, etc.
Sans oublier qu'en dehors des scènes d'action, de tapage putassier, on nous assomme avec un piano chialeur afin de nous coller les messages indigents dans le citron.
C'est hideux, vide, désastreux.
*Il n'y a qu'à voir l'affiche, d'ailleurs...