Une réalisation extrêmement conventionnelle, à grand renfort de jump-scare...

La Hammer, célèbre studio anglais qui avait fait les beaux jours du cinéma fantastico/horrifique des années 50 à 70 était peu à peu tombé dans l'oublie dès les années 90. Début des années 2000, elle tente de revenir sur le devant de la scène avec notamment l'excellent remake Laisse-moi entrer (2010), ainsi que le décevant La Locataire (2011), manque de chance pour elle, le film était une vraie déception. Elle s'offre cependant une séance de rattrapage avec La Dame en noir (2012), adaptation éponyme du roman de Susan Hill (publié en 1983 puis adapté au théâtre et en téléfilm). Ce film d'épouvante renoue avec les habitudes du studio (lors de ses plus belles années d'existences). A la réalisation, on retrouve James Watkins qui a pris le pari risqué de confier le rôle principal à Daniel Radcliffe, qui tente une reconversion depuis qu'il n'incarne plus Harry Potter (chose qu'il a fait pendant 10 ans !). Ce dernier a donc troqué sa panoplie de jeune sorcier binoclard au profit de celui d'un veuf père de famille. Et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il s'en sort honorablement et ce, malgré une réalisation extrêmement conventionnelle, à grand renfort de jump-scare, n'offrant absolument rien de nouveau dans le registre de la maison hantée. Certes, certains effets s'avèrent réussis, mais c'est bien trop peu pour satisfaire sur toute la durée, les jeux d'ombres et autres bruitages inquiétants, ça va cinq minutes.

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