Au premier abord, j’étais assez hésitant à voir ce film. Notamment dû au fait que Daniel Radcliffe incarne le premier rôle. Car en effet, après cette habituée à le voir pendant une dizaine d'années, dans le rôle de l’apprenti sorcier (Harry Potter) ; de quelle manière, l'acteur aurait-il réussi à changer sa manière de jouer dans un univers complètement différent. Mais j'étais surpris puisque qu'il réussit ce tour de force. Car en effet, à travers Horns (2013) et Imperium (2016), l'acteur à sue montrée qu'il était capable d'évoluer à travers d'autres rôles. C'est en partie grâce à cela que j'ai étais séduit de le voir dans cette nouvelle œuvre cinématographique.
Mais pour être franc, l’élément déclencheur qui m'a fait regarder, ce film, à été l'idée qu'il serait un pilier d'un second âge d'or de la boîte de production Hammer, à qui on doit beaucoup de classique horrifique (Ex : Dracula, Prince des Ténèbres, La Malédiction du Pharaons, etc. .). Brefs assez parlé des contours de l’œuvre et plongeons en frissonnant en plein cœur du film.
La dame en noir, sortie en 2012 est un film d'épouvante réaliser par James Watkins. Dont l'adaptation est tirée de l’œuvre éponyme de la romancière britannique Susan Hill, publiée en 1983.
Nous suivons un Daniel Radcliffe incarnant un jeune notaire veuf et père de famille, qui quelques années après le décès de son épouse, n'arrive pas à sortir de son deuil. Mais il doit se rendre dans un village, pour régler les affaires d'une cliente récemment décédée dont cette dernière était propriétaire d'un majestueux manoir de l'époque victorienne. Très vite, le jeune notaire, se rend compte que des événements anormaux sont au rendez-vous, entre les secrets enfouis d'un village et la présence d'une dame emmitouflée dans du noir qui chaque jour se rapproche un peu plus, les ténèbres deviennent de plus en plus oppressantes.
À travers, cette œuvre horrifique, se place dans une époque victorienne gothique, avec un Daniel Radcliffe qui est en proie à un conflit intérieur dû à la douleur d'avoir perdu ça bien-aimée et les étranges événements qui l'entourent. Nous assistons à une « résurrection » de l'épouvante classique. Qui balaye sans ménagement l'humour et les poufs sexy hurlant à la mort, que nous connaissons depuis quelques années. Pour finir en dehors, d'avoir su relancer la Hammer, la dame en noir est un excellent film d’épouvante qui redonne entre autres un certain engouement pour les classiques du genre.
Pour conclure, un bon film pour les fans du grand frisson, certes pas a la hauteur de Conjuring, mais tout de même ; rien que pour voir un Daniel Radcliffe sombre, ça vaut le détour.
Bons frissons à vous