Une héroïne désenchantée (Lucia Bosé en jeune starlette) se débat vainement pour chercher sa propre vérité. Ne trouvant ni le grand amour, ni une gloire méritée, elle finira par se contenter d'une solitude et d' une médiocrité irrémédiables.
Antonioni décrit un monde de feintes et d'artifices (le monde du cinéma) à travers une historiette de roman de gare. Si le début est très laborieux, la mise en scène, de plus en plus antonionienne, libère peu à peu le récit de sa banalité, jusqu'à une séquence finale (dans les studios de cinéma) d'une grande beauté tragique.