Trois personnes cherchent à s’abriter de l’orage. Ils tombent sur la maison de la jeune fille qu’ils ont violée, ses parents l’apprennent et ils décident de la venger.
Remake du tout premier film de l’abominable Wes Craven, lui-même librement inspiré de La source d’Ingmar Bergman, le film est oppressant, l’ambiance est lugubre et l’incarnation est plus que convenable. Tout est fait pour hypersexualiser l’héroïne (aperçu de sa petite culotte et gros plans lascifs de son corps) pour qu’après la scène du viol, on soit écœuré par soi-même par les éventuelles pensées lubriques que l’on ait pu avoir. Le métrage abolit également tout manichéisme et toute moralité en faisant tuer des assassins par des gens lambda. La noirceur et la perfidie du script et l’atmosphère fétide sont moindres par rapport à l’original mais quand même, ce n’est pas si mauvais.