Alors qu'il apprend que sa femme a disparue, un tueur à gages est employé par une mystérieuse organisation afin d'éliminer une cible. Ces deux faits ne sont pas sans liens...
Stuart Cooper était au départ un acteur, il a d'ailleurs travaillé avec Donald Sutherland sur Les sept salopards, qui s'est peu à peu tourné vers la réalisation. Il est connu pour Little Malcolm et Overlord, mais aussi cette Disparition, qui donne à Sutherland un très beau rôle. Il est un tueur qui respire la classe, lié à son épouse (qui est jouée par Francine Racette, également femme de dans la vie), et par le biais des flashbacks, on sent que le couple bat peu à peu l'aile, elle lui reprochant de trop s'occuper de son métier et pas assez d'elle. Le film va aller d'un côté comme de l'autre, avec un casting très hétéroclite, de David Warner à John Hurt en passant par David Hemmings (également producteur), et Christopher Plummer. On peut certes reprocher à l'histoire d'être assez lente, ne vous attendez pas à de l'action à gogo, mais il joue plus sur le mental, sur ce que vit le personnage de Sutherland, coincé entre le désir de retrouver sa femme et d'accomplir sa mission.
Le tout dans un Canada grisâtre, à l'image du film qui ne respire pas la joie de vivre, mais qui montre une autre facette de cet excellent acteur, très bien entouré, et dont les scènes d'amour ont quelque chose de troublant.