Le film revient sur la vie de Masashi Asada, un photographe bien réel, devenu célèbre au Japon pour avoir mis en scène sa famille dans des situations qu’ils auraient aimé vivre.
La première partie est un drame familial particulièrement attendrissant, un peu façon « Le Premier Jour du reste de ta vie ». Où Masashi est le frère cadet paumé, qui peine à se trouver un sens et une occupation, autant dans sa famille que dans la société. Jusqu’à ce qu’il ne décide de mener cet exercice photographique, qui va se révéler aussi drôle qu’émouvant, pour les personnages et le spectateur.
La deuxième partie surprend, abordant un thème inattendu et beaucoup plus sombre.
Le tsunami de mars 2011 et ses conséquences pour les familles, qui ont perdu tout souvenir de leurs proches décédés.
J’ai trouvé plusieurs longueurs à cette deuxième moitié, mais il faut avouer qu’elle demeure poignante. Apportant une réflexion bienvenue et tout à fait pertinente sur la famille en général. Mais surtout, sur le rôle de la photographie et des souvenirs. En particulier dans le monde d’avant les années 2010, où l’on ne possédait par un smartphone avec des centaines de photos stockées.
L’ensemble est filmé avec énergie, et très bien interprété, allant même jusqu’à offrir un twist final réjouissant !