Considéré comme une plate adaptation du roman éponyme d'Emile Zola (que je n'ai pas lu, je précise) , l'avant-dernier film du réalisateur des "Yeux sans visages" , n'a pas été épargner par la critique .
Peut être la faute à Francis Huster , qui joue comme si il récité un texte comme devant un tableau à l'école (comme à son habitude diront ses détracteurs dont je ne fais pas partie) , la faute Gillian Hill à un jeu d'actrice pas toujours juste , par contre la séquence d'errance dans une foret paradisiaque est magnifique : « Alors que Zola prétendait écrire ici, comme à son habitude, un roman naturaliste où rien ne soit inventé, je crois qu’il atteint au féerique avec une merveilleuse histoire d’amour qui renoue avec le mythe du Paradis et du premier couple, et un irréalisme total avec sa description du Paradou. La Faute de l’abbé Mouret m’apparaît comme l’œuvre d’un visionnaire, et autant qu’un film contre la religion, j’ai voulu faire un film qui exalte l’amour, la nature, qui soit un hymne à la vie. » ( Georges Franju")
La musique de Jean Wiéner (que je découvre) contribue aussi grâce à la séquence de cette beauté de l' immense jardin du Paradou .
Vu sur OCS géants il y a quatre jours de cela .