Chef d'œuvre du cinéma fantastique. La Féline est d'une angoisse suggérée (admirablement maîtrisé par Jacques Tourneur), la peur y est présente de bout en bout, elle y est même indescriptible. La crainte d'une femme (Simone Simon, mélange de délicatesse et d'espièglerie) de se métamorphoser en panthère si elle succombe à l'amour. La dualité est un ingrédient présent en tout lieu et à tout instant, accentué par les jeux d'ombres et de lumière (rêve et réalité, passion et raison ...). Le film illustre la fragilité de l'être humain face à l'inconscient collectif et à ses peurs, de plus le spectateur se nourrit de sa propre imagination.