La Femme aux chimères est à ranger dans la catégorie des beaux films réalisés sur la musique, sur le jazz en particulier. Faut dire que jazz et cinéma se marient parfaitement. Tellement américains.
Splendeur et décadence d'un trompettiste, assez banal j'en conviens, mais ça marche (presque) à chaque fois. Enfin quand on a du souffle, et Michael Curtiz n'en manque pas.
Le jeu d'acteur assez sobre, contrairement à son habitude, de Kirk Douglas est parfait.
La beauté glaciale de Lauren Bacall est un régal pour les yeux.
La naïveté touchante et chantante de Doris Day ajoute un peu de douceur à ce film qui mélange alcool et nuits blanches.
Pour info, ces trois acteurs, qui sont ici à l'aube de leur longue carrière, sont encore vivants (doivent plus être très frais ceci dit).
Belle mise en scène et surtout superbe photo (+ 1 pour les vues magnifiques du New York des années 50).
A noter la poésie de la traduction française du titre, la Femme aux chimères (Young Man with a Horn, en english).