L'occident découvre très tardivement la filmographie prolifique de Yasuzo Masumura décédé en 1986 et quasiment ignoré par chez nous de son vivant.
"Le femme de Seisaku" semble marquer le sommet de sa carrière, bien qu'un grand nombre de ses 57 films restent encore invisible. En tout cas, le film est superbement réalisé dans un cinémascope parfaitement cadré et éclairé par une lumière magnifique. Le film est une ode contre l'absurdité du fanatisme patriotique qui a ronger le Japon jusqu'à la fin de la seconde guerre mondiale, à travers l'amour fou d'un héro national et d'une fille au passé trouble. Seul bémol, la musique classique, quasiment plagié de la "Sarabande" de Haendel (thème de "Barry Lyndon" de Kubrick). C'est très beau, mais ultra répétitif. Une bande originale qui semble n'être fait que de quelques mesures qui se répètent en boucle.