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Le grain et la peau.
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La Femme des sables par Adrast
Ce qui frappe en premier lieu est le caractère intemporel de l'image ; très difficile de définir dans quelle décennie se situe le film. Par manque d'expérience du cinéma Japonais dans nos contrées occidentales ? Possible, oui ; mais les qualités indiscutables du scénario, de la mise en scène et de la photographie en font un cas à part. En effet, l'atmosphère confinée, largement mise en place par les violons inquiétants, confère un cachet horrifique à cet essai poétique. De métaphores en instants concrets, les péripéties créent une alternance entre le sens propre et le figuré. Constamment en dichotomie, le film doit se lire, au-delà du sens strict, en fonction de ses expériences.
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Créée
le 13 nov. 2010
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