La Femme des sables par slimjpfr1412

Critique assez rapide

Très bonne œuvre, je conseille à tout le monde, autant le film que le livre.

Le seul reproche que je puisse faire :

- Dans le livre :

Le personnage principal est très cynique et juge cette pauvre femme de toute ses forces, il ne la comprend aucunement 95% du roman et la prend presque comme un être inférieur, un petit être incapable de réfléchir et de grandir. Il n'hésite jamais un seul instant à lui faire tous les coups possible et son personnage a une cohérence dans ce sens.

Il est horrible avec elle et quand bien même on comprend son désarrois, on est abasourdi par le peu de considérations qu'il a pour cette femme.

Et cette relation étrange qui se créé avec les jours, les mois. Qui est une attirance sexuelle et stratégique de son côté.

Quand bien même il ne peux s'empêcher de la trouver à la fois sale, mais de ses yeux d'homme il voit en cette femme un puissant érotisme pour multiples raisons que l'on comprend bien (elle dort nue, une vue érotique dans un lieu confiné, elle est soumise, travailleuse et heureuse avec de si petites choses, c'est une veuve, il y a une sorte d'animalité dans cet homme de la ville qui est confronté à cette femme de la campagne).

Je n'ai pas retrouvé cela à ce point dans le film, en fait l'interprétation de Kyouko Kishida est parfaite, elle joue parfaitement le rôle et dégage ce même érotisme et cette même impression globale, je crois qu'on ne pouvait pas faire mieux.

Par contre Eiji Okada, qui joue l'entomologiste perd un peu ce côté cynique et est assez adoucit par l'adaptation. Bien qu'il y ait toujours des moments chocs, ces moments m'ont semblé bien moins dans le propos du personnage qui passe plus pour un révolté pur, confronté à l'injustice et l'incompréhension, et essaye simplement par tous les moyens de s'en sortir.

En fait il manque ce combat intérieur et cette méchanceté qui explique ensuite ses actions.

Je regrette aussi cette fin et dans le livre et dans le film que je trouve trop abrupte. En bien ou en mal j'étais loin d'en avoir assez et je pensais que cela irait plus loin.