Valérie Kaprisky est Ethel la femme publique, objet de fantasme et de désir. Jeune comédienne, elle est choisie par le célèbre metteur en scène Kesling (Francis Huster) pour tenir le rôle principal de son adaptation des "Possédés".
On retient deux choses dans le film de Zulawski : la beauté sensuelle de Valérie Kaprisky, largement et complaisamment dénudée, et l'hystérie, la violence qui caractérisent "La femme publique" et ses protagonistes, conformément au style de Zulawski.
Peut-être est-il besoin de lire le roman de Dostoïevski pour déceler une correspondance avec le film en train de se faire et pour en comprendre tout simplement le sens. Car, au-delà du comportement maladif et outrancier, pour ne pas dire psychotique de la plupart des personnages, je n'ai pas saisi grand'chose des intentions de Zulawski, lequel met en scène le tournage chaotique d'un film et, à côté, la relation passionnelle entre Kesling et son actrice, puis la liaison d'Ethel avec un dissident tchèque .
La réflexion de Zulawski sur le cinéma, ses considération politiques à propos des pays de l'Est -communistes encore- sont deux thèmes qui accompagnent, souvent obscurément, des relations amoureuses hors norme où Ethel subit la folie de ses deux amants. La nature de ces possédés m'a intrigué, avant de m'égarer puis, dans son expression incessante de brutalité, de m'indisposer.