[👉 Qu’est-ce qu’on en pense ?]
Pour un film traitant d’addiction et de sevrage et se voulant réaliste, le récit n’est pas si sombre et même plutôt encourageant. Pas simpliste ni moralisateur non plus, les protagonistes ont chacune leur histoire, on est contrariés et énervés par leurs humeurs et leurs décisions ou heureux de les voir avancer, comme on pourrait l’être avec une personne que l’on connaît.
On aime aussi le non-déterminisme social, malgré des origines et situations familiales différentes, les deux femmes se rejoignent en désintox. Tout comme les autres personnages qu’on pourra voir dans le centre, aucun d’eux n’est un « profil type de consommateur ».
En fin de compte, ce film montre l’importance du libre-arbitre dans un parcours de vie, on ne peut pas forcer une personne à la sobriété, comme on ne peut pas l’obliger à être heureuse ou triste, à garder un emploi ou à se passionner pour le crochet. Ce sont ses choix qui déterminent son avenir, on ne peut que l’aider et espérer qu’elle suive un chemin qui lui sera bénéfique.
[👉 Est-ce que c’est RdR ?]
Ouh là, non.
Céleste admet n’avoir jamais posé de questions sur ses conso, prendre ce qu’elle trouve, payer en actes sexuels sans problème et va jusqu’à avaler un flacon entier de somnifères juste pour embêter Sihem au début du film.
On les voit également initier au shoot quelqu’un rencontré en boîte de nuit et tenter de le cacher en voyant qu’il ne se réveille pas le lendemain.