Karloff et la poule
Suite au succès d'un premier opus que je n'ai pas encore vu, Boris Karloff rempile avec ses acolytes pour James Whale avec un budget plus confortable. Le résultat est un film particulièrement...
Par
le 16 févr. 2012
28 j'aime
11
La Fiancée de Frankenstein reprend là où le premier film de 1931 s’était achevé, dans les cendres encore fumantes du moulin incendié. La Créature a survécu, et Whale nous le rappelle par des visuels saisissants
Ce second volet, pourtant, marque un tournant. La Créature n’est plus seulement une aberration de chair ; elle devient un être habité par le désespoir, victime non seulement de la science mais d’un destin tragique, échappant à la simple monstruosité pour s’humaniser. Elle grogne moins et commence à articuler des mots. Ce progrès émotionnel s'illumine lors de sa rencontre avec l'ermite, scène d’une rare beauté, où le monstre découvre l’empathie et la solitude partagée, nous offrant un des moments les plus touchants de l’histoire du cinéma.
Avec La Fiancée de Frankenstein, Whale nous mène de la terreur brute à une compassion inattendue, creusant un sillon tragique et presque romantique, où le monstre devient, paradoxalement, l’âme la plus humaine du film.
Créée
le 25 oct. 2024
Critique lue 2 fois
5 j'aime
D'autres avis sur La Fiancée de Frankenstein
Suite au succès d'un premier opus que je n'ai pas encore vu, Boris Karloff rempile avec ses acolytes pour James Whale avec un budget plus confortable. Le résultat est un film particulièrement...
Par
le 16 févr. 2012
28 j'aime
11
C'est la suite directe du Frankenstein de 1931 déjà réalisé par James Whale, qui reprend exactement où l'action s'était arrêtée avec l'incendie du moulin ; la Créature a survécu et Whale nous le...
Par
le 13 oct. 2018
24 j'aime
10
Quatre ans après la réussite, tant commerciale qu'artistique de "Frankenstein", James Whale s'attaque à sa suite intitulée "La Fiancée de Frankenstein". Il reprend là où se terminait le dernier et...
le 28 oct. 2014
23 j'aime
6
Du même critique
Soumise à l’inexorable fuite du temps et aux regards masculins implacables, Elisabeth s’effondre sous le poids d’une beauté marchandisée. Dans The Substance, elle s’abandonne à un fluide malléable,...
Par
le 31 oct. 2024
11 j'aime
Grumberg choisit la fable et Hazanavicius l'animation pour aborder la dés.humanisation, et ainsi transcender les limites de sa représentation. La simplicité apparente de la forme, qu’il s’agisse de...
Par
le 1 oct. 2024
11 j'aime
1
Megalopolis s’affirme en opéra visuel exubérant, une œuvre où la démesure et la mégalomanie règnent en maître. À travers ce film, Coppola libère un foisonnement baroque de kitsch romano-futuriste, où...
Par
le 13 nov. 2024
9 j'aime