Tous les seconds couteaux du cinéma français des années 70, sont à l'affiche de la fiancée du pirate, Julien Guiomar, Francis Lax, etc..une telle distribution réserve soit un navet franchouillard du genre C'est pas parce qu'on n'a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule, soit dans une bonne série franchouillarde comme on en faisait à cette époque. L'intention de la réalisatrice est de dénoncer le pouvoir de l'homme sur la femme qu'il considère comme un objet sexuel. S’il y a une volonté de la part de Nelly Kaplan, le discours s’avère mal exploité. L'écriture des personnages manque de finesse, tout est trop pataud là-dedans. La mise en scène des situations n'apporte pas plus de crédit à cette histoire de vengeance. Tout est trop sommaire et trop sommairement traité pour fonctionner un seul instant. Ce n'est ni drôle, d'ailleurs ça ne cherche pas vraiment à l'être, le ton est peut-être ironique par instants mais certainement pas drôle. C'est surtout loin d'être percutant.