Un photographe mondain et playboy joue avec les sentiments d'une jeune femme mystérieuse dont il finit par s'éprendre, ignorant que celle-ci est une très proche amie de son ancienne maitresse. Premier long-métrage de Jean-Gabriel Albicocco, tourné à 25 ans en hommage à la beauté de sa femme, Marie Laforêt. Cette adaptation moderne d'une nouvelle de Balzac est marquée par un esthétisation forcenée, des diaogues ampoulés, une musique répétitive et un mélange pas très digeste de cynisme et de romantisme, culminant dans un dénouement mélodramatique. Le problème est que l'on reste froid devant ce film dénué d'émotion et artificiel, sorte de caricature de ce que certains à l'étranger imaginent être le cinéma français quand il se veut intellectuel. Marie Laforêt est bien, Paul Guers n'est pas mal et Françoise Dorléac n'a hélas qu'un rôle anecdotique.