Un très bon Chabrol qui aurait été encore meilleur si la relation entre Ludivine Sagnier et François Berléand n'était pas si ellipsée. On notera également deux petites erreurs de casting, l'actrice qui joue la mère de Ludivine se contente d'afficher son sourire béat au lieu de jouer, quant au fils Chabrol il est autant acteur que moi accordéoniste. Sinon c'est très bien joué, avec Ludivine Sagnier qui domine le film de trois têtes, mais Berléand n'est pas mal, Magimel sujoue un peu mais s'en sort bien, et puis il y a Mathilda May, la quarantaine épanouie. Mention spéciale à Caroline Sihol qui doit attendre la dernière partie du film pour exister vraiment et qui devenant l'une des pires teignes du cinéma chabrolien emmène le film vers les sommets. Un bon film sur l'hypocrisie, la manipulation, la folie, la méchanceté, l'amour, plein de choses en fait (et dire qu'il y a qui vous dirons que c'est creux)