Un très bel exemple de ce que peut être les fantasmes d’un homme… vieux (Claude Chabrol) face à la pseudo fragilité d’une jeune femme (le personnage de Ludivine Sagnier). Si on met de côté le fait que le film parle exclusivement de personnes qui ont grave de la thune (donc ça parle au plus grand nombre bien sûr), le synopsis nous dit qu’un vieux pervers (pourquoi un vieux pervers ? Elle n’a pas l’air d’être si manipulée et victime que ça) séduit une jeune femme (ok, moi j’ai vu qu’elle aussi lui faisait bien du rentre dedans) qui épouse un milliardaire déséquilibré (oui ça c’est vrai mais elle aussi n’est pas très nette dans sa tête). Moi ce que je retiens de ce film c’est qu’une présentatrice TV de météo tombe amoureuse d’un écrivain. En même temps un gros pas net milliardaire la drague, elle se laisse plus ou moins faire. Même après que le gars ait tenté de la violer dans la rue, il revient le lendemain avec un bouquet de fleur en demandant « Tu me pardonnes ? », elle fait genre d’hésiter pendant 2 secondes et puis rit comme une cruche et répond « oui ok ! ». A un moment donné, l’écrivain met fin à la relation (je ne sais plus trop pourquoi) et elle a beaucoup de mal à s’en remettre. C’est donc tout naturellement qu’elle accepte la demande en mariage du milliardaire psychopathe qui avait tenté de la violer (!!!!????). Je m’arrête ici car le scénario ne s’améliore pas au fur et à mesure que l’histoire avance et rien que d’en reparler ça m’énerve et j’ai les mains qui suent… Bref, ce film en dit long sur la société patriarcale dans laquelle on vit et c’est franchement pas joli, joli.