(Autant clamer dès l'abord quelque dithyrambe à l'égard de cette œuvre mirifique – et pour peu que l'on ne m'en tienne rigueur, j'irai scander ses vertus, à la grâce de quiconque, d'une harangue unique.)
Adonc – ô toi, lecteur, l'orage à l’œil de tant douter face aux plans d'une telle production, prends garde à cette vigueur latente, ponctuée de spasmes souffrant malheur de te conduire à la déprécier hardiment, mais non moins subjuguante en chaque séquence ; eh, toi, lecteur! crains l'éparse vastitude en ces martèlements d'existence, ces chocs de peinture dite, de parole vue, car peut-être suffirait-elle seule à dévorer en une croquée tout le confort du marasme par tes habitudes prémâché ; oui, toi, lecteur! qui, à mon image, ne saurait se permettre de s'abandonner sans trêve à l'oisiveté du congé, de mers en montagnes – ou autre part, quidni –, en raison d'un horaire par trop encombré de nécécités (sic) imposées, que n'empoignerais-tu enfin d'une main brandie vers l'amour, ruisselant comme un astre, ton temps?
(Entre Vimala Pons et sa funambulesque folie, le générique d'introduction se dandinant au rythme d'une mascarade étatisée, les amants jouant aux échecs sur le carrelage d'un café, l'enfant neutralisé au chloroforme, la neige tapie dans le regard de Grégoire Tachnakian, les ahurissantes ballades en voiture, la hache maniée afin de trancher un rude ananas, et la guillotine enclenchée afin de trancher un petit doigt, voici que notre esprit se gausse pour se mieux émouvoir.)
Ah! lecteur, ami, ce film est superbe, splendide, grandiose – vivant...
À ton tour, désormais, d'y percevoir le foisonnement d'un monde qui grouille de même qu'il gronde.
Et gloire à monsieur Peretjatko!