J'ai miné Crockett
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Ma déception se palpe ainsi qu'un kyste. Âpre, replet, mastoc. Non, je ne sais s'il s'agit d'une farce à laquelle souscrivent, ricaneurs, de certains cinéphiles, mais qu'autant de critiques gréent d'éloges la mascarade me subjugue l'entendement. Quoi? hein? Ces processions fastidieuses de planitudes aplanies ; ces caractères sculptés à la truelle, terminés au sperme des mâles infrangibles ; ce montage blet pour séquences faisandées ; et surtout, tabarnak!... surtout... cette musique ignoble dont les véhémences pédantifiantes parasitent par leur épaisseur agonique tous instants d'intensité, - qu'elle soit agressive ou bien sensuelle, - : sont-ce là les sigles, est-ce là la patte d'un grand auteur américain? Que l'on ne m'en tienne cure, lorsque je ressens l'impression d'assister davantage à une traînarde publicité qu'à une œuvre d'art, lorsque la vacuité des images filmées n'engendre chez moi rien plus qu'une révulsion des plus denses, où ma tête se perd en rigolades sur l'irréfragable idiotie des machos que Mann m'inflige de voir stagner en milieu aseptisé, écoper de quelques ramponneaux, puis s'écharper avec doigté, sans la moindre esquisse de réelle violence, - puisque tout n'y est que représenté, - eh bien, décrochant devant ce coup pendard, j'abandonne de dépit.
En revanche, si quelque samaritain me voulait rendre grâce d'expliquer en quoi ce film participe du génie, je serai tout ouïe à attendre le développement d'un argumentaire mieux fourni que le mien ; après tout, serais-je un sordide faquin? Entre-temps, il me faudra demeurer sur le qui-vive, et partant, sur ma faim.
Créée
le 10 déc. 2021
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