Rachel prend tous les jours le même train et passe devant la même maison. Elle imagine une vie parfaite au couple qui y vit jusqu'au jour où un évènement imprévu vient la troubler.
Nous sommes probablement nombreux à penser à Gone Girl après avoir vu La Fille du train. Si l'ambiance oppressante et certains thèmes musicaux peuvent effectivement nous mener à leur trouver des points communs, les deux films sont tout de même très différents. Là où la réalisation de David Fincher relevait plus de l'enquête et de la manipulation psychologique, celle de Tate Taylor nous invite à suivre les doutes d'une femme au lourd passé.
Ici, point de vengeance mais une recherche de soi menée avec intelligence. L'histoire centrée nous propose de suivre le cheminement de Rachel, femme célibataire alcoolique, ainsi que de Megan et Anna, toutes trois liées par une même maison. Au cours de son avancée, le scénario nous délivre les pièces nécessaires à la compréhension des évènements aperçus depuis le train jusqu'à nous conduire à une conclusion inattendue.
La Fille du train a trouvé chez moi un écho sur plusieurs des thèmes qu'il aborde et j'y ai tout particulièrement apprécié sa réalisation et le jeu de ses actrices principales. Emily Blunt est bluffante dans le rôle de Rachel.
Fait rare, j'ai vu ce film à deux occasions dans la même semaine. Une première fois en version originale et une seconde en français. Et bien que je n'ai aucun reproche à faire à notre doublage, j'ai tout de même une légère préférence pour la VO.
Il me semble donc évident que je vous recommande chaudement ce film dont il me serait difficile de parler plus sans trop en dire. Si vous en avez l'occasion, allez donc le voir.