Seignooooorr, il est l'oooooooor~
[Dans les jours à suivre, si j'ai le temps, j'écrirai la critique de pas mal d'œuvres, que ce soit films, romans, bandes dessinées, musique etc donc ne vous étonnez pas si je me mets à laisser plein de "j'aime" et de recommendations mais qu'il n'y a pas les critiques qui vont avec. ]
Après quelques jours bien mouvementés et ayant envie de quelque chose qui puisse me remonter le moral, j'ai décidé de visionner La Folie des grandeurs... Cela faisait d'ailleurs très longtemps, depuis la dernière fois où je l'ai vu, ce qui doit remonter à environ dix ans.
Déjà le film commence sur une splendide bande-originale dont j'avais oublié la mélodie, étant donné que je l'avais vu il y a de cela fort longtemps, et signée par l'ami Polnareff~ On a donc deux personnages, Don Salluste, un pingre assoiffé d'or et qui taxe comme il respire, et son valet Blaze, qui éprouve des sentiments pour la reine, le tout s'inspirant très librement de Ruy Blas, écrit par Victor Hugo.
C'est à partir de là que les moments cultes s'enchaînent avec entre autres, la fameuse scène du carrosse qui part en miettes, le bain avec lavage d'oreilles, le numéro de flamenco nocturne de Blaze, le célèbre "Mon Seignôôôôr, il est l'ooooor"... Et puis, vient le complot organisé par la reine pour déchoir Don Salluste, qui est déclaré coupable (à tort) d'avoir eu une aventure et en enfant illégitime, avec l'une de ses dames d'honneur.
Ce qui me plaît le plus, c'est le côté limite cartoonesque de certains gags (d'ailleurs ils sont tous désopilants), et l'intrigue. En effet, pour se venger de la reine, l'ex-ministre ourdit le plan suivant : rendre la reine amoureuse de son séduisant neveu, le brigand César afin de provoquer un scandale sans précédent. Cependant, celui-ci refuse et son méchant oncle en profite pour changer d'avis et le faire arrêter par ses comparses pour pouvoir le remplacer par son valet désormais sans emploi (par les temps qui courent, une reconversion est toujours louable). Lors de la cérémonie où Don Dalluste se fait retirer sa Toison d'or, le faux-César s'illustre en neutralisant une bombe, posée par un sbire des ennemis de Salluste. Tout au long du film, on va donc suivre la promotion de Blaze (qui devient donc ministre ! ) et les divers obstacles qui se mettront au travers le a route de nos deux compères.
La scène de l'anniversaire où Blaze s'aperçoit qu'on tente de l'empoisonner et qu'après il se retrouve avec son ancien maître dans l'arène était l'une de mes préférées avec les scènes cultes évoquées quelques lignes plus haut x'D Le cacatoès qui tourne Don Salluste en bourrique était mignon tout plein <3 Et la fin avec Doña Juana qui croit que Blaze est amoureux d'elle et qui le poursuit à travers le désert est totalement poilante xD
Je recommande vivement ce film, et je lui attribue ainsi 8/10, déjà pour la nostalgie, ensuite pour la comédie avec ses délicieux quiproquos qui mènent à des situations totalement loufoques, et enfin, parce que le jeu des acteurs est super <3