Rattrapage de ce grand classique du cinéma américain qui a inspiré tant d'artistes et œuvres contemporaines, et je dois dire qu'il a très bien vieilli malgré quelques anicroches
Ferris Bueller, un cancre invétéré, convaint sa petite amie et son meilleur ami hypocondriaque de sécher les cours pour aller passer la journée à Chicago.
Ce métrage est le symbole même de ce que représentait l'Amérique pour les enfants des années fin 80's et 90's, là où les USA était perçu comme cool, toute puissante, impressionnante, hégémonique et à laquelle il fallait ressembler à tout pris. Eh oui, pour un millenial, tout puait la classe et même maintenant 28 ans, on peut dire que cette vision "imagée, fantasmé" arrive quand même à faire mouche et se prend à rêver d'avoir nous aussi cette folle journée.
Il est évident que Deadpool lui doit tout que ce soit dans sa liberté de ton, de brisage du 4eme mur et bien évidemment l'hommage dans sa scène post-générique. L'humour même si daté, arrive quand même à faire mouche et il n'est pas si cringe que cela (un petit miracle, comme quoi, il devait être en avance sur son temps haha). Bien évidemment, il y a de grosses ficelles et trous scénaristiques mais je vous avouerai que je me suis laissé embarqué dans l'aventure malgré tout. Le casting est parfait -avec des têtes toutes jeunes que l'on connait- même si les persos sont caricaturaux, ce n'est pas grave.
Visuellement ça date que ce soit dans la mise en scène ou vis à vis du grain de la pellicule mais aussi d'un point de vue sonore où le bruitage et mixage son dévoilent leurs limites (c'est là que l'on se rend compte des énormes progrès vis à vis de la technique qu'il y a eu alors qu'une vidéo potable de Youtube est plus performative de ce point de vue là^^) , la bande son étant sinon excellente.
Bref, c'est une petite capsule temporel enfermant une vision d'une époque révolue qui rappellera de bons souvenirs aux grands enfants et un enrichissement culturel pour les nouvelles générations.
A découvrir!