La Folle Journée de Ferris Bueller par Hardyvic
Un classique ! M'annonce le vendeur du video club. Après avoir adoré Breakfast club, La Folle Journée de Ferris Bueller était bien naturellement entrée dans ma liste de film à voir en priorité. Comme guidé par le destin, des louanges de toutes parts semblaient m'affublaient de plus en plus (mieux que le Breakfast club d'après beaucoup). Ferris Bueller avait fini par s'imposer comme une attente énorme, le visionnage d'un petit chef d'œuvre snobé par SC et bien d'autres.
Et ce fut malheureusement une déception, il est possible que le visionnage ai été quelques peut entacher par mes attentes, démesurés peut-être, mais j'attendais au moins la même claque, que le Breakfast Club. Ce ne fut pas le cas, c'est clairement bon très sympa mais ça ne parle pas à l'enfant qui est en moi. La grande force du breakfast club était de remuer les clichés raclant les couches de la personnalité que laissés paraître les héros aux cours de simples dialogues fascinants pour ensuite exploser en chanson. La grande force ce n'était pas les poursuites dans les couloirs, les blagues au directeur. Bien sûr c'est très cool, bien sûr c'est drôle et attachant mais ça ne fait pas un chef d'œuvre, ça peut faire un bon film, devenant culte pour une génération.
C'est exactement ce qui ce passe avec Ferris Bueller, si on le prend comme tel le film est fun, très bien écrit, il contient des scènes fabuleuse mais se roule tout de même, dans bon nombres de clichés. Le cool, le coincé (drôle que tout le monde adore) et la fille d'ont je suis personnellement tombé amoureux parte en vadrouille poursuivit par le directeur. Et rien ne bouge dans cette situation, le coincé se libère un peu, la fille parfaite reste la fille parfaite, le directeur se fait avoir et Ferris reste Ferris. Et c'est l'un des gros point noir, m’empêchant d’apprécier le film, Ferris m'est antipathique. Il est très unidimensionnel, juste cool. Je ne crois pas au personnage, je ne crois pas à l'amour que lui porte le monde entier. Voyez-vous, dans le Breakfast club, le rebelle est cool, parce qu'il a la classe, son insolence cache une agressivité. Ferris se contente d'être un peu benêt, il ne cache rien du tout, il est le mec drôle et insolant que tout le monde imagine. Rien de plus. Et il n'évolue pas.
Suivre un héros aussi pauvre, qui traite son meilleur ami comme un chien, souvent égoïste est narcissique (défauts ne donnant pas l'impression d'avoir été intentionnel pour le personnage) c'est vite irritant. En bref, sans intérêt ou un attachement pour les personnages, la plupart des situations tombent à l'eau (Twist & Shout ça reste génial tout de même). Et Ferris Bueller est un bon film, culte pour certain, qui m'a laissé froid et qui je pense, et loin d'arriver à la cheville du breakfast club. Dommage