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Vous l'avez vu,il n'y a pas de suspens, j'ai mis la note exceptionnelle de 10/10 à ce film. Je suis tombé amoureux de cette histoire. Le laboratoire pataugeant en permanence dans l'eau, avec une présence liquide dans quasiment tout les plans égoutte une ambiance un poil glauque mais surtout fascinante, quand on connaît son origine : Ma forme de l'eau. Del Toro a pensé son œuvre en 2 partie, ce film et un roman. Dans le film qui nous intéresse aujourd'hui,on se consacre à la vide d'Eliza, délicieusement interprètée par Sally Hopkins méconnaissable et tout le temps juste. Avec a ses côtés Doug Jones en creature amphibienne, Michael Shanon impulsif et ambitieux, Octavia Spencer touchante par son humour et son humanité ainsi que Richard Jenkins qui ne sera pas en reste avec des caractéristiques très bien employés ( sur fond d'homophobie et vieillesse isolé).Tout les personnage sont bien amené et serve un propos ou une incarnation type. On passe une grande parti du film en huit clos, entre le labo ou l'appartement d'Eliza, ce qui fait de la forme de l'eau le plus grand intérêt pour tout le monde et LA curiosité à explorer. On peut en savoir plus sur l'univers grâce au livre. Il y a beaucoup de détails et de code que l'on remarqueras,et ce n'est pas pour rien, puisque le film est aussi un bel hommage au cinéma et à son art, les personnes qui le font et les personnages qui y joue. J'aime bien l'idée du propriétaire d'un cinéma en déclin qui héberge l'héroïne d'un film immense à travers le 4eme mur. Je n'ai rien à reproché, j'ai pleinement apprécié le film, et je trouve le final particulièrement réussi et touchant. Un sans faute.