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En voyant apparaître James Dean à l’écran, j’ai eu l’impression qu’on avait pris son personnage d’À l’est de l’Éden et qu’on l’avait transporté sur le plateau de La fureur de vivre. C’est d’ailleurs Elia Kazan qui avait suggéré à son ami Nicholas Ray de lui offrir le rôle de Jim. Même silhouette, même énergie. Cette fois, au lieu de reprocher à son père son manque d’amour, il lui en veut de lui avoir légué sa bonasserie. Est-ce que James Dean serait devenu un acteur polyvalent ? Je ne saurais dire. Il n’aura pas eu le temps de sortir du sex-appeal foudroyant qui l’a propulsé pour entrevoir la suite de son métier d’acteur. Dans les trois rôles majeurs qu’il aura eu le temps de tenir, il laisse voir un jeu maniéré mais ça demeure efficace. On s’attache à lui et c’est là l’essentiel. Pour ce qui est du film, il jette un regard sur le passage de jeunesse où l’on désire rejeter l’autorité parental et être reconnu comme un adulte. Certains jeunes vont s’affirmer à travers cette période de révolte en se faisant leader de la désobéissance et en commettant des méfaits. D’autres se feront une fierté d’être de simples acolytes. Ce phénomène est de tous les temps, ici il s’exprime au moment où Elvis prépare son entrée en scène pour se déhancher au nom de toute une génération. À l’image par contre, on ne révolutionne rien. Tout cela est tourné efficacement sans plus. Il n’en demeure pas moins que le film deviendra culte dû en parties aux destins tragiques des deux interprètes, James Dean décédé avant la sortie du film dans un accident de voiture et Natalie Wood retrouvée mystérieusement noyée.
Créée
le 8 oct. 2024
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