Un vaisseau spatial se pose sur une planète inconnue, en pensant qu'il n'y a aucune vie. Sauf qu'en fait se trouvent des monstres étranges, souvent à base de tentacules, qui vont attaquer nos héros.
Si on ne parle pas de son équipe technique, il faut dire que La galaxie de la terreur a sacrément vieilli. C'est une production Roger Corman, où l'on retrouve un certain James Cameron en tant que chef décorateur, et même assistant du réalisateur (certains se demandent même s'il n'a pas tourné quelques plans marquants), ainsi que Bill Paxton comme décorateur. Devant la caméra, on ne compte plus les acteurs et actrices qui jouent mal, mais on on y trouve un tout jeune Robert Englund par exemple.
Ça fait par moments penser à La planète des vampires ou à ce que fera bien plus tard Ridley Scott dans Prometheus, mais on voit que malgré son budget riquiqui, La galaxie de la terreur se veut plus riche qu'il ne l'est réellement, avec tout un travail sur la lumière ou la décoration justement.
Quant aux fameux monstres, il ne faut pas croire qu'on va en voir tel que sur l'affiche (ni de femme sexy avec des tenues arrachées...) mais des bestioles rigolotes, avec des tuyaux comme tentacules, dont une scène assez étrange où une des actrices se fait quasiment violer par ces membranes. Mais à part cela, il faut dire que le film a surtout un intérêt quasi historique pour les fans de James Cameron, au point qu'on peut se demander si Aliens, qu'il réalisera en 1986, n'en serait pas un remake friqué.