Bons baisers de Crimée

Sah quel plaisir de voir Sean Connery à l'écran... Ah mince ça a déjà commencé ?

La Grande Attaque du train d'or. Il fait pas rêver ce titre ? Replongez-vous dans votre enfance, au moment des fêtes de fin d'année, et osez dire que non. Et il n'est pas mensonger : il y a bien un train, il y a de l'or, et il y a une grande attaque. (En plus il y a Sean Connery.)

L'intrigue tourne autour d'un gentleman cambrioleur à l'anglaise qui organise une équipe pour cambrioler une grande quantité d'or (destiné à financer la guerre de Crimée) à bord d'un train en marche. La première partie du film est la quête des quatre clefs permettant d'ouvrir le coffre, la deuxième est le cambriolage en tant que tel. Les péripéties sont nombreuses et l'inventivité du voleur sans limite. Au menu : la séduction d'une riche aristocrate, la luxure d'un banquier, l'embauche d'un faussaire puis d'un Spider-Man du XIXe siècle au tragique destin, une course contre-la-montre sur le train susmentionné, et évidemment un cadavre de chat décomposé. L'intrigue est rythmée si bien qu'on ne voit pas du tout le temps passer. Elle est cependant totalement centrée sur l'entreprise criminelle, et le jeu du chat et de la souris avec la police est réduite à peau de chagrin, malheureusement. La fin un peu rapide est finalement légèrement décevante, mais ce voyage dans le Londres aussi bien aristocratique que miséreux vaut carrément le détour !