Blake Edwards est un de mes réalisateurs préférés, car c'est lui qui a commis le génial "the party", l'excellent "Victor Victoria" et c'est lui qui a crée "mon héro" l'inspecteur Clouseau dans les Panthère rose.
L'humour d'Edwards est un humour à la fois subtile, burlesque voir délirant, en gardant toujours un charme qui parfois peut sembler désuet en 2024 car oui nous y sommes, mais que c'est bon un peu de charme suranné.
La grande course autour du monde est un peu tout cela réuni, un joyeux fourre tout, parfois hilarant, parfois débile, mais toujours charmant et charmeur comme le beau gosse dans le film, Tony Curtis.
L'histoire c'est une course autour du monde comme le titre l'indique, avec en fond de l'histoire le combat des femmes de trouver leur émancipation.
Et qui de mieux que la sublime Nathalie Wood pour les représenter dans cette folle course, à la fois sexy et très drôle.
Alors nous avons donc le beau gosse Tony qui a la belle voiture blanche, nous avons la femme moderne qui va aussi concourir dans le monde entier,
oui mais pour pimenter cette course, il fallait le méchant, voir le duo de méchant.
Et je pense qu'on à notre coup de maitre avec le duo génial et maladroit, Jack Lemmon (the best) et avant d'être un brillant lieutenant, Peter Falk. Les terribles Fatalitas et Max
Et ces deux là sont la pointe de dérision qui sied si bien aux films de Blake Edwards.
Car certaines de ces comédies sont inégales, comme celle ci d'ailleurs qui a peut être 30 minutes de trop, mais il n'hésite pas à nous emmener dans un cinéma cartoon, dans un cinéma tarte à la crème au propre et au figuré,
bref ça fait un bien fou au moral de visualiser ce genre de folie d'il y a près de 60 ans.
Car si on y regarde bien au plus près,
"La Grande Course autour du monde" est surtout un hommage vivant au cinéma burlesque mais aussi au cinéma d'aventures voir de cape et d'épée, bref à tous les cinéma.
L'épisode du roi ressemblant clairement à un classique "le prisonnier de Zenda"
Et les deux méchants bien entendu auront été une inspiration pour le célèbre dessin animé "les fous du volant" .
Plein de morceaux de bravoure autour donc d'une délicieuse distribution,
du très bon Blake Edwards, qui d'ailleurs dédie son film au départ à un duo mythique du burlesque, Laurel et hardy.
A déguster avec ou sans crème