Voiture : objet dont la prolifération annule sa fonction première (Laurent Baffie)
"Chéri, la voiture ne démarre pas !" "Chérie, je t'ai déjà dit que quand je ne conduis pas, tu dois t'installer à gauche, derrière le volant..."
Curieux cadeau de nouvel an 2024 que nous offrait Arte avec ce film de 1965...
Curieux hasard aussi de voir un autre film sur les voitures ; Christine" ! C'est fou ce que les voitures évoluent vite...
Bon, on ne présente plus un film de Blake Edwards, (1922-2010) dont la vie était peuplée de panthères : Julie Andrews qui fut sa femme légitime jusqu'à sa mort, et nombre de quadrupèdes
carnassiers de couleur rose !
A défaut de me surprendre, ce film m'a rappelé un des premiers films vus dans ma tendre enfance et qui m'avait en tout cas drôlement marqué : "Le tour du monde en 80 jours", version 1956...
Un film d'aventures que j'avais trouvé par comme les autres en même temps que découvrir ce prodigieux écrivain que fut Jules Verne ! Mais aussi les fuseaux horaires : selon qu'on fait le tour du monde dans un sens ou dans l'autre, on peut gagner une journée où la perdre à son retour !
J'avais trouvé là le moyen de ne plus mourir : devenir aviateur !
La vie en a décidé autrement, tout comme ce film !
Je n'ai jamais été un grand fana du burlesque... Ni de Jack Lemmon...
Par contre, j'ai apprécié la prestation de Tony Curtis, et la divine Nathalie Wood me séduisait tout autant que la Shirley MacLaine de ma période "acné juvénile."..
Hélas, mis à part "West Side Story" je n'ai jamais aimé les films avec de la musique pour le même prix.
Ce film est mignon tout plein, plein d'un humour à part, et délicieusement rétro...
Il avait attiré 819 961 spectateurs à l'époque de sa sortie, passant à côté de notre box-office mais avec une confortable rentabilité mondiale de 211 %...
Pas suffisant pour me faire digérer ses 167 minutes, encore moins certains gags éculés et le rire stupide qu je l'espère, ne pollue que la version traduite en français... Agaçant à la longue !
Comme cette tour Eiffel détruite par un canon et projetée par Arte quatre jours après la commémoration des cent ans de la mort de Gustave Eiffel !
Rassurons-nous, si elle a souvent été menacée, ce symbole de Paris permettra encore de s'envoyer en l'air dans la capitale en y offrant une vue imprenable !
Le treizième film des (presque) quarante ans de vie consacrée au cinéma (1955-1993) de Blake Edwards qui lui avait valu en 2004, un Oscar d'honneur pour l'ensemble de sa carrière : pas surprenant qu'il ait eu à lutter en fin de vie contre le SFC (fatigue chronique)
Arte le 31.12.2023-