Impossible pour moi de savoir où se trouve le réalisateur de Wake in fright & Rambo là-dedans tant j’ai trouvé ça sans intérêt, tour à tour affligeant, insupportable et mal fichu. Ça aurait pu être aussi endiablé qu’absurde – Et en un sens ça peut rappeler La cité de la peur – mais c’est finalement un tout petit whodunit (à la Agatha Christie) très paresseux que n’aurait pas renié Pascal Thomas, par exemple.
Un grand (et gros) critique gastronomique souhaite organiser un banquet à Buckingham avec une recette établie par les quatre plus grands chefs européens. Mais ceux-ci se font assassiner les uns après les autres. Avec une particularité de taille : L’assassin les élimine à la manière dont ils préparent leur meilleur plat. L’un d’eux, spécialiste du pigeon en croute, sera donc retrouvé calciné dans son propre four.
Pas ri une seconde. Problématique pour une comédie, aussi culinaire soit-elle. Et pourtant on y croise Noiret, Cassel Rochefort : En roue libre, mal dirigés. Et la sublime Jacqueline Bisset y campe le (quasi) premier rôle, fait ce qu’elle peut, mais elle ne sauve pas les meubles. Reste un joli voyage à travers l’Europe, du Café Royal de Londres à l’hôtel Cipriani de Venise, en passant par la Tour d’argent à Paris.